En 1989, pour être Docteur en Médecine, j’avais choisi comme sujet de Thèse : « la ptôse du petit sein » qui est un excès de peau de la poitrine entre la clavicule et le sillon sous la glande. Le mamelon descend, dans ce cas, vers le niveau du coude au lieu de rester au niveau du milieu du bras..

On a alors un aspect du sein en « gant de toilette » lorsque la glande est quasiment absente (bonnet A).
La ptôse est pratiquement toujours présente quand la glande est très lourde (bonnet > C) et peut donner un aspect en « gant de boxe ».

La ptôse peut ne toucher que le pôle inférieur du sein entre l’aréole et le thorax par dilatation de la peau lorsque la glande migre vers le bas alors l’aréole est correctement située au tiers moyen du bras.

Le remodelage (ou mastopexie) va alors concerner soit la peau essentiellement (si le bonnet résiduel est suffisant) soit la peau et la glande également en la concentrant vers le haut si le volume n’est pas adéquat en la réduisant ou bien en l’augmentant par adjonction d’un implant.

La chute des seins a pour traitement habituel le lifting des seins ou mastopexie. Dans certains cas cependant, on peut traiter cette ptôse par l’utilisation de prothèses mammaires. Je vous propose ici d’en comprendre les indications.

La ptôse mammaire se définit par la distance entre le sillon sous-mammaire et le point le plus bas du sein. Normalement, la ptôse est inexistante et cette distance est égale à 0 cm.